Le chantre de Valérie
Le mal de mots
J’avais mal aux mots avant de te croiser
Mon verbe hibernait à l’orée de l’encrier
Mon cahier arborait une mine rouillée
Dans une odeur de vieux parchemin usé
Rendre corps à ma poésie, une évidence
Pour toi, qui ne croyait pas à mes carences
Tu savais tendre ton journal avec éloquence
Brandir tes rimes et repousser mes errances
Strophe en berne, je fourvoyais mon pluriel
Peu inspiré par mes consonnes à la traine
Tu me déroulais tes plus belles voyelles
Alexandrin, sonnet, pour ma mise en scène
Ton sourire d’une posture préambule
Achevait la léthargie de mes majuscules
Ton regard havane décrochait ma plume
M’exhortant à rompre avec le recul
Enfin j’accrochais la saison de tes pensées
Effusion de mots mêlés parfois mots croisés
Tes mots m’appartenaient, et tu t’appropriais
Les miens, dans notre intemporelle complicité
Mon verbe hibernait à l’orée de l’encrier
Mon cahier arborait une mine rouillée
Dans une odeur de vieux parchemin usé
Rendre corps à ma poésie, une évidence
Pour toi, qui ne croyait pas à mes carences
Tu savais tendre ton journal avec éloquence
Brandir tes rimes et repousser mes errances
Strophe en berne, je fourvoyais mon pluriel
Peu inspiré par mes consonnes à la traine
Tu me déroulais tes plus belles voyelles
Alexandrin, sonnet, pour ma mise en scène
Ton sourire d’une posture préambule
Achevait la léthargie de mes majuscules
Ton regard havane décrochait ma plume
M’exhortant à rompre avec le recul
Enfin j’accrochais la saison de tes pensées
Effusion de mots mêlés parfois mots croisés
Tes mots m’appartenaient, et tu t’appropriais
Les miens, dans notre intemporelle complicité
Texte : Laurent MENDY
Illustration : Mélanie GENTIL http://melaniegentil.fr
