Grace, l'espoir de l'Amazonie
Grace, l’espoir de l’Amazonie
Le chef Surui sans rogner, égrainait l’histoire
D’une terre luxuriante et d’un peuple en décru,
Éloquence pesante, qui dresse notre miroir
Et l'agonie de cette œuvre naturelle mise à nu
Le ricochet de la déforestation accable les indiens,
Grace écoutait ce péril dans un embrun austère,
Le vent outrancier charriait ses longs cheveux bruns
Sans emporter sa couronne de plumes séculaires
Elle condamnait les exploitations macabres
Des néo conquistadors aveuglés par leur glaive,
Mutiler la végétation, abattre à la hâte les arbres,
Sans couler le sang jurent-ils, au mépris de la sève
Ses yeux clairs sombraient dans ce fardeau
Avec des larmes pour répandre son désarroi,
Les orchidées rejaillir ont-elles ? Néfaste tableau !
Les oiseaux exhiberont-ils les couleurs d’autrefois ?
Quel désastre ! Des singes égarés dans l’abime
De la forêt, preuve qu’elle n’abrite plus
Ses trésors, qui s’effondrent au rang des victimes,
Le jaguar si majestueux, demeure prostré, reclus
Terre ! Entend cette héritière défier ce monde abrupt !
Les mains chargées de graines, l’envie de se battre,
Et de convaincre les hommes de refuser la chute
De ton berceau tropical dans un linceul verdâtre
Le chef Surui sans rogner, égrainait l’histoire
D’une terre luxuriante et d’un peuple en décru,
Éloquence pesante, qui dresse notre miroir
Et l'agonie de cette œuvre naturelle mise à nu
Le ricochet de la déforestation accable les indiens,
Grace écoutait ce péril dans un embrun austère,
Le vent outrancier charriait ses longs cheveux bruns
Sans emporter sa couronne de plumes séculaires
Elle condamnait les exploitations macabres
Des néo conquistadors aveuglés par leur glaive,
Mutiler la végétation, abattre à la hâte les arbres,
Sans couler le sang jurent-ils, au mépris de la sève
Ses yeux clairs sombraient dans ce fardeau
Avec des larmes pour répandre son désarroi,
Les orchidées rejaillir ont-elles ? Néfaste tableau !
Les oiseaux exhiberont-ils les couleurs d’autrefois ?
Quel désastre ! Des singes égarés dans l’abime
De la forêt, preuve qu’elle n’abrite plus
Ses trésors, qui s’effondrent au rang des victimes,
Le jaguar si majestueux, demeure prostré, reclus
Terre ! Entend cette héritière défier ce monde abrupt !
Les mains chargées de graines, l’envie de se battre,
Et de convaincre les hommes de refuser la chute
De ton berceau tropical dans un linceul verdâtre
Laurent MENDY
